Sans fleur ni couronne ! La loi d’amnistie est enterrée.

Publié le par letang-moderne

fleur-et-couronnes.jpgRien, on n’attendait rien d’eux. Mais les députés solfériniens sont magiques, ils enchantent les désirs du MEDEF au fur et à mesure que croît la longue plainte du monde du travail !

Ils ont cette après midi passé un nouveau cap dans la longue route de leur errements déboussolés ! Rompant net avec ce qui  était la tradition léguée par François Mitterrand de ne pas condamner les nôtres lorsqu’ils furent tellement utiles au changement  souhaité par tous !

Les cervelles atrophiées  de ces  réjouis ne se souviennent bien sur pas des lois d’amnisties votées par la gauche au pouvoir dont le seul but était de préserver l’honneur de ceux qui avaient lutté,  qui pour les radios libres, qui pour le droit à l’avortement !

Imbéciles ! Qu’il aurait  dit le Vieux…

Imbéciles qui ne voient pas que la droite ne les remerciera jamais d’être durs à ce point avec ceux qui ont assuré leurs élections, imbéciles qui ne comprennent pas que la loi d’amnistie était leur dernière chance de rattacher leur mandat avec un lien, aussi petit soit-il, à la gauche réelle ! Imbéciles qui n’avaient déjà plus de boussole et qui dés demain se retrouvent sans embarcation, sans équipage !

Ce choix est celui de l’acceptation, il est l’aveu que le parti des solfériniens coupe non seulement les derniers des liens qui les rattachaient au monde du travail, mais aussi toutes passerelles avec les militants associatifs, écologistes, faucheurs volontaires, désobéissants… bref toutes ces petites lueurs de courage qui , souvent avant les autres,  montrent la voie .imbeciles-copie-1.jpg

Imbéciles et pleutres qui argumentent  par la voix de Thierry Mandon que cette loi n’était « ni fait ni à faire »  Outre que l’appréciation a dû aller droit au cœur des sénateurs socialistes qui ont beaucoup amendé le texte initial pour accepter de le voter, le 27 février, cette appréciation n’est guère plus flatteuse pour la Commission des lois de l’Assemblée qui a examiné le texte le 24 avril, quelques minutes après qu’Alain Vidalies, ministre des Relations avec le parlement , ait rendu public le veto du gouvernement.

Les solfériniens ne servent plus à rien, c’est le grand enseignement de la journée !

Le fait du jour est que désormais incombe au Front de Gauche  l’immense tâche de reconstruire l’outil politique efficace nécessaire à la satisfaction du monde du travail d’abord et de l’intérêt public  aussi !

Des forces  réelles sont disponibles pour  construire la majorité dont les salariés et le pays ont besoin, des dirigeants écologistes de premier plan ont signé une tribune exigeant le vote de la loi d’amnistie, parmi eux : Sandrine Bélier, Sergio Coronado, Elen Debost, Eva Joly, Noël Mamère, Jean-Vincent Placé et Lucile Schmid.

Un nombre important du marais des députés socialistes étaient absents ce matin,  rongés de honte ou avachis de leur paresse… peu importe ! Le fait est que seuls 95 godillots ont permis le vote qui enterre l’espoir de quelques dizaines  braves et qui meurtris la confiance de millions d’autres.

Apres les enterrements, chacun fait son deuil, moment intime de sa propre douleur, incomparable et pourtant semblable à chaque malheureux, le temps de la reconstruction collective sonne la fin des introspections individuelles !

Voilà le moment dans lequel nous nous trouvons, celui où chaque femme, chaque homme de gauche, simplement de gauche, sait que la machine des solfériniens n’est plus la bonne.

Foutue, cassée, morte et enterrée !

epinay.jpgNotre initiative politique doit consister à ouvrir une perspective de rassemblement majoritaire à gauche sur une politique alternative à celle qui est conduite aujourd'hui et qui est devenue de plus en plus libérale.

Les marches pour la 6éme République  doivent permettre de donner une force populaire à la reconstruction de la gauche, les assises de 16 juin doivent acter le lancement d’un grand processus de recomposition !

Maintenant ca urge !

 

 

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D
<br /> Et deux jours avant, les ouvrières de Sodimédicale assistait à la vente aux enchères du matériel de leur usine. Les décisions de justice condamnant leur patron n'ont jamais appliquées... 2 poids,<br /> 2 mesures sous Hollande comme sous Sarkozy.<br />
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