La constante et la variable…

Publié le par letang-moderne

83416591 640Au Front de gauche nous devons tenir compte scrupuleusement de la constante et de la  variable.

La variable  c’est la confusion des petites affaires, le petit confort de ceux, sociaux -démocrates pervertis  ou staliniens attardés, qui n’ont rien fait, jamais rien fait, des lignes tracées par le Grand Jaurès. La variable c’est la défense acharnée d’une position que l’on croit acquise sur un périmètre que pourtant nous contestons…  La variable, c’est la fièvre qui monte avec  les désignations qui précédent chaque élections… la fièvre fatigue, la fièvre épuise, la fièvre éreinte… puis la fièvre passe.

La variable c’est le querelles du quotidien qui au fond n’ont de l’importance que pour ceux qui les mènent. Violence dérisoire qui chaque jour blesse la sincérité des engagements.

La constante c’est une forme de pensée, un horizon indestructible, une continuité dans l’histoire du mouvement ouvrier,  c’est la recherche d’un programme d’unité, c’est la recherche appliquée, méthodique d’un programme qui répondent à la confiance et à l’attente des millions et des millions d’hommes et de femmes qui refusent a se laisser passer le nœud coulant . C’est cette disposition à confondre puis à punir ceux qui depuis trente ans, au moins, s’entêtent à proclamer la fin de l’utopie socialiste en se maquillant derrière les mots de la modernité et de l’équité…

Les débats qui agitent le Front de Gauche relèvent de l’incompréhension des phénomènes qui articulent le moment.

Le Parti Socialiste est un parti squatté par des libéraux assumés, ils tiennent tous les leviers, les grandes communes, les départements, les régions, le parlement, le gouvernement et le parti !

Ils  cadenassent l’ensemble de ce dispositif d’une main de fer, ne discutent avec personne, ni avec les verts à qui ils infligent vexations sur vexations, ni avec le Front de Gauche vis à vis duquel, ils n’ont que dédain et tromperie, usant sans cesse de manœuvres plus ou moins fines pour le diviser, pour le réduire.

Ils ne sont pas plus tendre avec les leurs qui osent encore réfléchir, même tout bas, quand  une quinzaine de députés socialistes, pourtant pas des plus « gaucheux » publient dans  le parisien.  Une tribune toute charmante et délicate pour esquisser le souvenir des attentes populaires, Bruno Leroux aboie, menace et fait taire… les variables surgissent !

L’autre  vingtaine de députés dits de la « gauche du parti » est priée de se taire, traitée de la même manière que le Front de Gauche, quand Marie Noëlle Lienemann présente un amendement, il est rejeté sans argumentation. Rejeté.

Les choix politique que cette équipe met en œuvre sont clairs, ils reposent sur la croyance ultralibérale dans les politiques de l’offre, et cette politique dans sans cohérence n’accepte aucune altération.  Il est donc particulièrement vain d’espérer infléchir cette logique, elle n’est pas amendable !pgFDG

Si on souhaite le changement, il ne faut pas être utile aux mystificateurs, il faut les démasquer, les combattre, et les dépasser. C’est tout l’enjeu du moment.

Il ne peut pas y avoir de compromis, de discussions utiles avec la direction actuelle de la social-démocratie en France et en Europe, il faut être aveugle pour ne pas voir où leurs politiques ont conduit les grecs, les espagnols, les portugais !

Le débat profond qui est au cœur de la gauche, donc du Front de Gauche, aujourd’hui est celui-ci !

Pour eux, il faut aider au changement, pour nous le gouvernement de Hollande est un obstacle au changement !

La bénédiction de l'un vaut l'autopsie de l'autre !

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B
<br /> Enfin ! Inexorablement, opposition...<br />
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