Pourquoi nous n’avons jamais été si proches de l’unité !

Publié le par letang-moderne

229401 4581070606771 1571742892 nC’est une évidence à laquelle aucun des lucides ne peut se soustraire. La social-démocratie française, mondiale, l’internationale socialiste est désemparée face aux malheurs d’un monde qu’ils ne comprennent plus.

Le médicament que François Hollande entend faire ingurgiter à l’Europe tout entière, n’est rien d’autre qu’une purge laxative et amaigrissante qui relève de la méthode Coué !

Toute la stratégie de ce gargarisme tient dans l’idée que l’austérité permet de faire baisser la dette et que cette baisse autorise à elle-seule le retour de la croissance qui  rendrait alors possible une redistribution meilleure.

C’est une grave erreur qui méconnait l’accroissement extraordinaire de l’accumulation capitaliste des bénéficiaires de la dette. L’austérité est la seule politique qui garantit à coup sûr l’éternité de la rente. En limitant sans cesse les ressources et les  capacités créatrices des Etats, les politiques mises en œuvrent livrent les peuples, les états, les démocraties, la République au bon vouloir des financiers qui décident seul, à tout moment, du prix qu’ils consentent à donner à notre survie !

Que nous décidions de construire des écoles, et des hôpitaux, que nous considérions un instant que le prix du travail doit comprendre le repos, la santé, l’éducation, la culture et la retraite du travailleur et qu’instantanément ils coupent le robinet, rabâchent la fable de la dette, et instaurent le terrorisme du coût !

En convertissant la gauche qui nous gouverne à la théorie ultralibérale de l’offre, les fauxcialistes qui squattent les locaux de la rue Solférino ont définitivement tourné le dos aux aspirations historiques de la gauche !

Dans le même temps, l’idée qu’il faut bâtir une nouvelle économie capable d’assumer la transition industrielle et énergétique, la certitude que face aux périls mondiaux qui menacent l’existence même de l’humanité, la vie sociale, l’intégrité des personnes qui meurent dans l’indifférence générale devant la guitoune de pôle emploi ou de la CAF, l’environnement et l’ensemble même des êtres vivants,  cette idée ne cesse d’apparaître comme le point de synthèse de toutes les gauches.

L’écosocialisme tient sa force dans le fait qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle utopie  née des adaptations de la pensée progressiste mais bel et bien d’une alternative concrète capable de bouleverser l’existence de milliards d’individus !

L’écosocialisme est un mot qui permet la synthèse des aspirations commune à toute la Gauche. 

Quand Yannick Jadot député européen d’EELV écrit : « Engager la conversion écologique, c’est donner du sens et de l’efficacité à l’action collective. Ce n’est pas repeindre en vert le capitalisme ou la croissance et ignorer la justice sociale. Ce n’est pas non plus verdir le socialisme et refuser les choix fondamentaux. Qu’est-ce qu’on produit, comment, et pour répondre à quels besoins? Avec quel impact global et sous quelles contraintes? La nécessité impose de choisir entre les OGM et l’agriculture paysanne, entre ­l’aéroport Notre-Dame-des-Landes et plus de ferroviaire et de transports en commun, entre le nucléaire, les gaz de schiste et les économies ­d’énergie et les renouvelables, entre des ­incinérateurs supplémentaires et le tri sélectif des déchets et l’éco conception des produits. »  Il pense écosocialiste et affirme très clairement que la transformation écologique, le changement, ne peut pas se faire dans le cadre de la fable du marché libre et non faussé.553484 334880419937389 1182366882 n

Lorsque Laurence Rossignol qui n’incarne pourtant  plus vraiment la gauche du Parti socialiste écrit : la transition écologique n’est pas une option mais un devoir, ce n’est pas une contrainte mais une chance : celle  de refonder notre modèle de développement pour le bien-être commun et l’interdépendance de l’Homme et de la nature. Elle décrit les bases de cet  humanisme,  à la fois projet de justice sociale et  de rupture avec la logique productiviste. En fondant le renouvellement de notre action politique sur l’émancipation de la personne dans son environnement, elle met le curseur là où il doit être : au niveau du devoir.

C’est bien une évidence les références à l’écosocialisme se développent, elles s’enracinent dans toutes les organisations de la gauche, dans tous ses courants de pensée.

 Hier à Bordeaux, c’était les jeunes du MJS qui organisaient une réunion autour des écrits d’André Gorz, à la fête de l’humanité de Gironde on m’a rapporté que de vieux communistes discutaient d’objection de croissance, qu’une jeune militante expliquait le Buen vivir, qu’au stand de la CGT d’EDF se tenait un débat calme et dépassionné, argumenté et sérieux sur l’impasse nucléaire.

Parce que nous portons une politique de contenu, et non un prêt à porter idéologique, parce que nous nous épargnons aucun effort sur les vieux dogmes d’une certaine idée du socialisme sur laquelle nous nous sommes pourtant construits, nous offrons à la gauche, toute la gauche, la perspective d’une unité retrouvée, seule capable de mener à bien la lutte indispensable contre les démons de la finance !

Aux croyances des sociaux-démocrates déboussolés nous opposons une méthode.

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D
<br /> "’il ne s’agit pas d’une nouvelle utopie née (et pas nait) des adaptations"<br /> <br /> <br /> inutile de faire paraitre cette petite remarque orthographique, et merci d'écrire de tels articles!<br />
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P
<br /> tout ce que tu écrit ami est écrit dans ma tête lorsque je lis !<br />
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